L'écologie... La solution : Plus de 200 métiers pour sortir nos jeunes des griffes du chômage.

30/05/2012 19:17

Tout métier de l’environnement devrait donc avoir comme but de :

"protéger et gérer la nature et les milieux, tout en prévenant et réduisant les pollutions et les risques, afin d’aménager harmonieusement et durablement les territoires et le cadre de vie, notamment grâce à une sensibilisation et une modification des comportements".

Cette approche engendre presque obligatoirement une interdisciplinarité de par sa complexité. Par exemple, si l’on prend le premier objectif, à savoir "protéger et gérer la nature et les milieux", rien ne sépare les métiers classiques de l’agriculture de la fonction environnementale. Seule la démarche, et donc la formation inhérente détermineront le profil "environnemental" de l’activité. De même, peu de choses séparent le qualiticien, le géologue, le pédologue, le chimiste, etc. de l’approche purement environnementale. Si ce n’est cette interdisciplinarité indispensable à la gestion d’une problématique.

Autrement dit, un grand nombre de métiers classiques peuvent se transformer en métiers de l’environnement dans la mesure où ils prennent en considération tous les effets induits par une activité et son impact sur le milieu :

  •  un ingénieur peut devenir un ingénieur en génie de l’environnement
  •  un juriste, juriste en environnement
  •  un chimiste ou un pharmacien, écotoxicologue
  •  un agriculteur, agent d’entretien de l’espace rural etc.

    C’est pour cette raison qu’un inventaire des métiers ne reflète pas, même s’il est une nécessité et une première réponse, la complexité des réponses possibles. Une approche par filière (par exemple la filière déchets) ou plus sectorielle permettrait une analyse plus fine des classifications. Mais elle ne serait également qu’une réponse parmi d’autres.

    Plutôt que de créer de nouveaux métiers de l’environnement, il faudrait "mettre de l’environnement dans tous les métiers".